Discipline positive et lutte contre les VBG : GRADEM donne la parole aux enfants à Sebougou
En vue de promouvoir la discipline positive et de lutter contre les violences basées sur le genre (VBG), le Groupe de recherche Action Droits de l’Enfant Mali (GRADEM) a et ses partenaires ont organisé, le samedi 7 décembre 2024, à Sebougou, une activité dénommée « Challenge Student’s Tour sur la discipline positive et la lutte contre les VBG».
L’organisation de ce « Challenge Student’s Tour sur la discipline positive et la lutte contre les VBG» s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé « Renforcement de l’Environnement Protecteur de l’Enfant par la Parentalité Positive et l’Education Non-violente » mis en œuvre par GRADEM en partenariat avec les mairie des communes de Sakoïba , de Pelengana et de Sebougou, le Centre d’animation pédagogique (CAP) de Ségou, le service local de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille (SLPFEF), les groupements d’enfants des villages de Sakoïbougou, koukoun, Soungobougou, de Sekoro et l’ONG internationale Kinderrechte Afrika e.v. sur co-financement du BMZ.
Le maire de la commune de Sebougou, Modibo Traoré et le représentant du Centre d’animation pédagogique(CAP) de Ségou, Djibril Coulibaly ont, tous les deux, rassuré GRADEM de l’accompagnement de leurs structures respectives dans le cadre de la promotion et de la protection des droits de l’enfant en général et en particulier de la discipline positive et de la lutte contre les violences basées sur le genre en milieu scolaire au Mali.
Selon Rosaline Koné, chargé de programme au GRADEM, l’objectif de cette « Challenge Student’s Tour sur la discipline positive et la lutte contre les VBG» est de permettre aux élèves de faire état des violences basées sur le genre existantes et de plaider pour des écoles défaites des violences basées sur le genre. « Les élèves ont usé de leur force d’expression et de communication à travers des sketchs, danses, chants, pancartes etc pour lutter contre la violence basée sur le genre dans les écoles », a-t-elle indiqué.
« Leurs messages ont été adressés aux enseignants, aux élèves, au personnel administratif, aux représentants des parents d’élèves, qui comprennent ainsi clairement leur rôle dans la promotion des mécanismes de protection et des compétences de base et dans la réduction de la violence basée sur le genre », a expliqué Rosaline Koné.
A Diamouténé