Ver de Guinée : 26 cas confirmés au Mali en 2024

Ver de Guinée : 26 cas confirmés au Mali en 2024

Le Programme national d’éradication du Ver de Guinée (PNEVG) a tenu, du 20 au 21 février 2025, sa revue annuelle. Il ressort de cette rencontre, devant faire le point de la situation de la dracunculose que le Mali a enregistré 26 cas confirmés en 2024 dont 11 cas chez les humains, 2 chez les chats, et un chez un chacal, notamment dans les districts sanitaires de Macina, Markala, Tominian et Djenné.

 

La cérémonie d’ouverture était présidée par la ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel Assa Badiallo Touré, en présence de la directrice du Centre Carter Atlanta, Mindze Mbala Nkanga ; du représentant de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au Mali, Patrick Kaboré.

La directrice du Centre Carter Atlanta, Mindze Mbala Nkanga, a vivement salué les progrès réalisés dans la lutte contre le ver de Guinée au Mali tout en réitérant la disponibilité de sa structure à œuvrer pour éradiquer la maladie au Mali.

Pour sa part, le représentant de l’OMS au Mali, Patrick Kaboré, a rappelé : « il n’existe pas de vaccin contre la dracunculose, ni de médicaments pour traiter les patients ».

Toutefois, a-t-il précisé, « la prévention est possible et la maladie est désormais sur le point d’être éradiquée grâce à la mise en œuvre de diverses stratégies de prévention notamment le renforcement de la surveillance pour détecter tous les cas humains et tous les animaux infestés dans les 24 heures suivant l’émergence du ver ; la prévention de la transmission en assurant le traitement; la promotion de l’éducation sanitaire et les changements de comportement ; la garantie d’un accès plus large à des sources améliorées d’eau potable pour prévenir l’infestation ».

Dr Patrick Kaboré a profité de l’occasion pour réaffirmé l’engagement de l’OMS aux cotés des autorités maliennes pour enfin venir à bout de la dracunculose au Mali.

Quant à la ministre de la Santé et du Développement social, Colonel Assa Badiallo Touré, elle reconnait : « Malgré les progrès notables réalisés dans l’éradication de la maladie, le Mali n’a pas encore atteint l’objectif escompté. La notification d’infestations animales dans plusieurs nouvelles localités d’endémie, souvent inaccessibles à cause de l’insécurité, constitue une menace pour le programme ».

Et d’appeler : « à des activités novatrices comme l’attachement prolongé des chiens pour avoir un meilleur résultat en 2025, surtout l’arrêt effectif de la transmission de la maladie ».

Pour rappel, il ressort de la revue annuelle du PNEVG que  le Mali a notifié, en 2024, au total « 29 infestations suspectes, dont 26 confirmées, impliquant 11 cas chez les humains, 2 chez les chats, et un chez un chacal dans les districts sanitaires de Macina, Markala, Tominian et Djenné ».

Par ailleurs, de 2015 à 2024, le Mali a notifié 169 infestations animales.

B O

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