Une femme mariée retrouvée morte dans une chambre de passe à Kalaban coura : Son époux refuse de prendre part à ses obsèques

Seulement 1h de temps après l’enregistrement de la déclaration de disparition par le commissariat de Sebenicoro, le déclarant qui habite à Sébénikoro/Sibiribougou en Commune IV, a été informé de la découverte du corps sans vie de sa femme et celui d’un homme, le lundi 25 décembre 2023, dans une chambre de passe à Kalaban Coura, en Commune V du District de Bamako. La réaction de l’époux est diversement appréciée pour avoir refusé de prendre part aux obsèques de sa femme.

 

« Koniba » (un pseudo, bien entendu) était sans nouvelle de son épouse, le 25 décembre, jour de Noël. Inquiet, il alerta la police de Sébénikoro. Ledit Commissariat ouvrit immédiatement une enquête pour « disparition » et entreprit des recherches physiques et virtuelles. Qu’il soit dit en passant, ce commissariat est réputé dans l’exploitation de données téléphoniques…

Les recherches avançaient alors fort bien de part et d’autre.

A peine les investigations entamées, les enquêteurs furent informés, seulement 1h de temps plus tard, de la présence de deux corps inanimés dans une chambre de location à Kalaban-Coura: celui d’un homme et d’une femme.

Après vérifications, il s’avéra que c’était bien la dépouille de l’épouse dont la disparition a été signalée par son époux à Sébénikoro/ Sibiribougou.

Que s’est-il donc passé ?

La veille (le dimanche 24 décembre 2023), l’époux Koniba était en déplacement à Bougouni pour, dit-il, prendre part aux cérémonies funèbres d’un proche décédé. Il communiquait alors avec son épouse par téléphone. Tout allait bien jusque-là.

À son retour à la maison, le lundi 25 décembre, il trouva sa femme absente. Interrogés, les enfants firent savoir que leur mère était sortie après avoir fini de préparer le repas. Et ils n’avaient aucune nouvelle d’elle.

Koniba tenta alors de la joindre au téléphone. En vain ! Elle était désespérément injoignable.

De plus en plus inquiet, Koniba se rendit au commissariat de police de Sébénikoro (Ex 9éme arrondissement de Bamako) pour y faire la déclaration. Seulement 1h de temps plus tard, il fut informé de la découverte du corps de sa femme à la morgue de l’hôpital Gabriel Touré avec celui d’un homme, tous deux retrouvés dans une chambre de location à Kalaban-Coura et dans une posture intime.

Stupéfait et envahi de colère, l’époux, nous signale-t-on, s’est refusé de voir la scène lorsqu’il apprit les détails intimes de l’histoire: la chambre avait été louée par l’homme et la nudité du couple était exposée… De quoi justifier sa colère.

Aussi, la mort des deux personnages remontait à 24 heures. Ce qui laisse entendre que son épouse était dans cette posture lorsque lui, se trouvait encore à Bougouni.

Il nous revient, de l’autre côté que l’homme (l’autre défunt) avait loué la chambre à Kalaban-Coura, pour, dit-il, se reposer. Un ami à lui, l’a également appelé en vain. Inquiet, l’ami en question s’est alors rendu dans le motel improvisé. Mais la porte de la chambre était fermée de l’intérieur et il a fallu l’intervention des voisins pour l’ouvrir.

Alors vite, la police de Kalaban-Coura fut informée.

La Police Technique et Scientifique (PTS) qualifiée notamment dans les domaines de la biologie, de la balistique, de la chimie, de la toxicologie, des empreintes sur les scènes de crimes, fut à son tour alertée. Les sapeurs-pompiers transporteront ensuite les dépouilles à la morgue de l’hôpital Gabriel Touré.

Au regard de l’état de décomposition et du rejet catégorique du mari inconsolable, les deux dépouilles ont été enterrées au cimetière de Niarela.

Une enquête a été, en tout cas ouverte par le commissariat de Kalaban-Coura, aujourd’hui dirigé par un Enquêteur hors pair qui n’est certainement plus à présenter. Il s’agit du commissaire principal Yaya Niambélé, le Tombeur de l’insaisissable Denkoro, multiplicateur d’argent !

Le Compol Niambélé a ainsi la lourde tâche d’élucider cet imbroglio et nous sommes convaincus qu’il y parviendra. Nous y reviendrons inchallahou.

En attendant de connaître la cause des deux décès, les interrogations pleuvent… Si la douleur de l’époux est à l’aune de sa colère, n’est-il pas cependant allé un peu trop fort ?

La mort ou le karma ne l’avait déjà vengé ? Aussi, il y a ses enfants qui risquent d’être à jamais marqués par cette histoire. Méritent-ils un tel sort ? Qu’en pensez-vous ? A suivre…

Bamananden Journal Kojugu Kelebaa #JKK#*

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