TRANSITION : Les faits marquants de l’année 2022 au Mali

TRANSITION : Les faits marquants de l’année 2022 au Mali

Si l’année écoulée a été marquée par une montée en puissance de l’armée malienne grâce à l’acquisition des nouveaux équipements militaires avec de nouveaux partenaires et le départ de la force française au Mali, elle a été aussi émaillée par le bras de fer entre Bamako et la CEDEAO. Une incompréhension qui a coûté à notre pays des sanctions individuelles, économiques et diplomatiques.

La volonté des autorités de la transition de tisser de nouveaux partenariat avec la Fédération de la Russie a permis à notre pays d’acquérir des nouveaux logistiques modernes. Il s’agit notamment des armes, des avions de combat et d’équipements de surveillance.
Ces acquisitions ont sans nul doute requinqué le moral des troupes aux fronts.
Malgré des tentatives désespérées des terroristes, l’armée malienne n’a perdu aucun camp en 2022. Au contraire, elle a démantelé et détruit des dizaines de camps en neutralisant plusieurs centaines de terroristes et en interpellant des milliers.

Cependant, au-delà de cette amélioration globale sur le plan sécuritaire en 2022, l’année a été marquée par d’autres faits marquants. Suite à une incompréhension entre les autorités de la transition et les chefs d’Etat de la CEDEAO sur la durée de la transition, des sanctions ont été prises contre le Mali. Ainsi, le 9 janvier 2022, l’embargo économique et financier de la CEDEAO et l’UEMOA a été imposé sur notre pays durant des mois.
Face à ces « sanctions illégitimes et illégales », la population malienne est descendue dans la rue, le 14 janvier, pour exprimer leur colère.
Dans la mouvance de ce bras de fer, l’ancien Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita est décédé, le 16 janvier à Bamako.
Par les autres faits marquants de l’année écoulée, nous pouvons retenir certains faits : L’expulsion de l’ambassadeur de France au Mali : le 31 janvier.
L’annonce du retrait de Barkhane et Takuba du Mali : le 17 février.
Le Mali exige le départ sans délai des forces françaises : le 18 février.
L’adoption de la Charte de Transition révisée : le 21 février.
La suspension de RFI et France24 : le 17 mars.
Le décès en détention de l’ex-Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga : le 21 mars.
L’adoption de la Loi électorale : le 17 juin.
La levée des sanctions de la CEDEAO et l’UEMOA : le 3 juillet.
L’émission du mandat d’arrêt international contre Karim Keïta, fils de l’ancien Président IBK : le 5 juillet.
L’arrestation de 49 soldats ivoiriens à Bamako pour « mercenariat » : le 10 juillet.
L’expulsion du porte-parole de la MINUSMA : le 20 juillet.
Le lancement du mandat d’arrêt international contre des personnalités dont Dr Boubou Cissé : le 25 juillet.
Le repos forcé du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga pour raison de santé : le 13 août.
Le départ du dernier soldat français du Mali : le 15 août.

L’année 2022 a été aussi riche sur le plan diplomatique avec la visite du président Macky Sall à Bamako : le 15 août. La visite de Paul Henri Damiba à Bamako : le 3 septembre. La visite du Président guinéen Mamadi Doumbouya à Bamako : le 22 septembre. Le discours historique de Abdoulaye Maïga, Premier ministre par intérim à tribune de l’ONU : le 24 septembre.
La visite d’une mission de haut niveau de la CEDEAO à Bamako dans l’affaire des militaires ivoiriens : le 29 septembre. La visite du Président de la Sierra Leone à Bamako : le 30 septembre. La visite de capitaine Ibrahim Traoré, président de la Transition au Burkina-Faso à Bamako : le 2 novembre.
Sur d’autres plans, la remise au président de la Transition de l’avant-projet de la nouvelle Constitution : le 11 octobre. La tenue de la conférence sociale dans le domaine du travail
: du 17 au 22 octobre. La recomposition du Conseil national de transition : le 28 octobre.
La suspension de chaîne Joliba TV news : le 3 novembre. L’interdiction des ONG financées par la France après la décision de Paris de suspendre son aide au développement : le 21 novembre. La grève de protestation des magistrats : du 29 novembre au 5 décembre.
Le début de jugement des 46 militaires ivoiriens : le 29 décembre. La condamnation des 49 militaires ivoiriens : le 30 décembre.

A D

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