Soupçon de corruption autour du recrutement d’élevés sous-officiers de la police nationale : Le ministre de la Sécurité ordonne l’ouverture d’une enquête

A peine les résultats définitifs du recrutement d’élevés sous-officiers de la police nationale publiés, la semaine dernière, des candidats malheureux dénoncent la corruption autour du processus. Face à cette situation, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a ordonné, le mardi 12 avril 2022, l’ouverture d’une enquête.

« La Direction générale de la police nationale tient à assurer l’opinion nationale, que tous les candidats déclarés admis ont pleinement participé à toutes les étapes du processus, du début jusqu’à la proclamation du résultat définitif le jeudi 07 avril 2022. La Commission d’organisation de ce recrutement a travaillé en toute indépendance et sans aucune influence », déclare la direction générale dans un communiqué en date du lundi 11 avril 2022, après des accusations mettant en cause la régularité du processus de recrutement.

Elle dément fermement ces accusations qui sont de nature à « tenir l’image de la police nationale et à semer le doute dans l’esprit de nos concitoyens.

La Direction générale de la police nationale tient à rappeler qu’elle veille scrupuleusement au respect du principe d’égalité de chances entre tous les candidats. Les allégations mensongères sus évoquées relèvent d’un procès d’intention car totalement infondées ».

Mais ces propos de la Direction générale de la police nationale ne semblent pas convaincre le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, qui ordonne l’ouverture d’une enquête.
« J’ai l’honneur de vous instruire de vouloir bien diligenter sans délai, une enquête administrative au niveau de la Direction générale de la police nationale, sur tout le processus de ce recrutement », affirme le ministre dans une correspondance adressée à l’inspecteur en chef des services de sécurité et de la Protection civile.

F D