Restitution du rapport d’évaluation finale du « Projet P6032 » : Des résultats satisfaisants pour GRADEM et ses partenaires
Le Groupe de Recherche Action Droits de l’enfant Mali(GRADEM) a organisé, le mercredi 23 octobre 2024 à Mountougoula, une rencontre de restitution du rapport d’évaluation finale de son projet intitulé «Renforcement du transfert de compétences et de connaissances entre les organisations de la société civile pour un meilleur accès des enfants à leurs droits fondamentaux en milieu rural défavorisé au Mali » ou « Projet P6032 », financé par le ministère Fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et l’organisation allemande Kinderrechte Afrika e.V. (KiRA), et mis en œuvre en partenariat avec les organisation de la société civile (OSC) notamment SOLI AM (la commune de Mountougoula, région de Koulikoro) ; KABU WOLO (commune de Tenindougou, région de Dioila) et SENIWE (commune de Benena, région de San).
Le représentant du maire de Mountougoula, Sidi Yaya Doumbia a remercié GRADEM et ses partenaires pour leur engagement pour la protection des droits des enfants au Mali.
Selon le directeur exécutif du GRADEM, Antoine Akplogan, l’objectif de cette rencontre est d’informer les communautés bénéficiaires sur l’impact du projet en vue de pérenniser ses acquis et contribuer ainsi au développement communautaire pour soutenir la création d’un environnement plus protecteur des droits de l’enfant.
« Nous sommes venus présenter les résultats du projet dans chaque commune pour soutenir la dynamique des coopératives engagées dans la défense et la promotion des droits de l’enfant, rappeler le rôle des autorités municipalités dans la réalisation et l’accompagnement des activités du projet », a-t-il expliqué.
Et d’ajouter: « A l’image de cette contribution notoire à la protection des droits des enfants dans ces trois régions rurales défavorisées, il sera donc judicieux que tous les acteurs de la chaine de protection jouent ainsi leurs partitions pour la consolidation de ces acquis au profil des enfants », a conseillé le directeur exécutif du GRADEM.
Pour sa part, le sous-préfet de Baguineda, Abdourhamane Mahamane a laissé entendre que cette activité cadre parfaitement avec la vison et les orientations de plus hautes autorités : à savoir la protection des enfants. « Notre pays le Mali, au-delà des instruments juridiques, a inscrit dans sa constitution du 22 juillet 2022 la prise en compte de la protection des droits des enfants. Ceci est une réalité », a-t-il rappelé.
Notons qu’après 36 mois de mise en œuvre dans le domaine de la promotion et la protection des droits de l’enfant en milieu rural défavorisé, GRADEM a souhaité partager ses expériences à travers une restitution des résultats acquis suite au transfert des compétences aux 03 OSC partenaires du projet sur l’Approche intégrée de la réalisation des droits de l’enfant pour un développement durable au profit des enfants.
Dans ses zones d’intervention, le projet a eu des impacts positifs au sein des communautés défavorisées. Ainsi, à la date du 1er Octobre 2024, on peut retenir, entres autres : la réalisation d’au moins 02 actions collectives par an en faveur des droits de l’enfant et notamment pour soutenir la scolarité des enfants de leur localité (ex. : réparation/ construction de classe, fabrication de table-banc, acte de naissance etc.) ; dans les 15 villages d’intervention du projet, 75% des enseignants des écoles formés sur les méthodes éducatives sans violence les mettent en pratique, au moins 55% des filles et 75% des garçons entrés en 1ère cycle achèvent celui-ci, 191/270 filles achèvent le cycle primaire (6ème) soit 71% (208/273 garçons soit 76% durant l’année scolaire 2022-2023). Parmi les 28 enseignants formés, il y a eu 00 cas de violence en 2024.
A Diamouténé