Renforcement de la cohésion sociale à Bamako, Fana et Ségou : GRADEM forme des enfants pionniers en écocitoyenneté, citoyenneté et en production de bandes dessinées

Renforcement de la cohésion sociale à Bamako, Fana et Ségou : GRADEM forme des enfants pionniers en écocitoyenneté, citoyenneté et en production de bandes dessinées

Le Groupe de recherche action droits de l’Enfant Mali (GRADEM) a, en collaboration avec l’association des pionniers du Mali et artistes endogènes,  débuté, ce jeudi 7 décembre 2023, une série de formation des enfants pionniers à Bamako, Fana et à Ségou sur l’écocitoyenneté, la citoyenneté et la production de bandes dessinées.

 

Pour contribuer aux efforts nationaux de préservation de la paix, du vivre ensemble et de la cohésion sociale, le GRADEM et ses partenaires ont initié un projet intitulé « Les jeunes et notamment les filles, écocitoyens, acteurs de paix et de cohésion sociale », est co financé par l’Union européenne et Kinderrechte Afrika e. V (KiRA) en partenariat avec les mairies, les centres d’animation pédagogique et les Organisations de la société civile partenaires.

Donc, le projet vise directement les enfants, comme acteurs du changement escompté, à travers plusieurs activités notamment la mise en place de dispositif d’animation de la jeunesse dans trois localités (Bamako, Dioila, Ségou).

Ces formations des enfants pionniers sur l’écocitoyenneté, la citoyenneté et la production de bandes dessinées, qui se poursuivent dans les 6 communes de Bamako, à Attbougou, Sekoro, Sando-sido, Koukoun, M’Pêba, Djigo, Tièkelenbougou, Fanzana, Soungobougou, Zogofina, Sirakoro, Sakoïba (Ségou), à N’djinina, yôlla, Dien, Gouana, werekela, Tenemabougou,  Kossa, Djikoungoni, Sokouna, Dogoni, Tingolé, Fougani, Nianeguebougou, Dangakoro, Zantiguila/ konina et Koni (FANA), s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet.

« Ces formations dans les différentes localités visent à former les enfants pionniers en écocitoyenneté, la citoyenneté et la production de bandes dessinées afin de permettre aux jeunes filles et garçons de contribuer au développement de l’écocitoyenneté, du vivre ensemble et de la préservation de la paix », a précisé Assetou Ouattara, chargée de communication du projet « Les jeunes et notamment les filles, éco citoyens, acteurs de paix et de cohésion sociale ».

Rappelons qu’aussi bien à Bamako que dans les régions, la crise sécuritaire a fragilisé la cohésion sociale et le vivre ensemble : méfiance entre certaines populations, impossibilité de regroupement des populations pour les festivités communautaires, fermeture des écoles lieu d’apprentissage, absence de cadre   de divertissement et d’apprentissage extrascolaire pour les jeunes à Bamako comme à l’intérieur, présence de populations déplacées qui ne sont pas accueillies et intégrées…

Les enfants et les jeunes manquent d’espaces de pratiques d’activités artistiques et culturelles dans de nombreuses localités du pays y compris la capitale (lieux de lecture, de pratique artistique comme le dessin, peinture, et de découvertes d’autres disciplines artistiques comme le conte, le slam, l’écriture, le théâtre, le chant et la danse etc..); perte des valeurs  et de la transmission de la culture  dans un monde  qui change.

A D

 

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