Recommandation des états généraux de l’éducation :  Vers la dissolution de l’AEEM au niveau secondaire

Recommandation des états généraux de l’éducation :   Vers la dissolution de l’AEEM au niveau secondaire

La grande rencontre des acteurs de l’éducation nationale, dénommée «les Etats généraux de l’éducation » a pris fin par d’importantes recommandations visant à trouver des solutions durables tendant à rénover le système scolaire du Mali. Parmi ces décisions phares, figure la dissolution de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) au niveau du secondaire.

 

En effet, les Etats généraux de l’éducation a débattu 18 thématiques en rapport avec « la question enseignante, la gestion des écoles privées, le développement de la science et des nouvelles technologies, le renforcement de la recherche scientifique et de l’enseignement de nos langues nationales et nos valeurs culturelles, la sécurisation de l’espace scolaire et universitaire, la scolarisation des filles ».

Aux termes des échanges par plus de 580 délégués venus de tout le Mali et de la Diaspora, plusieurs recommandations formulées ont trait à la suppression de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM) au niveau de l’enseignement secondaire, mais maintenue au niveau supérieur tout en réglementant ses actions.

Cette proposition réconforte l’idée de plusieurs Maliens qui avaient souhaité la suppression totale de cette association estudiantine pour agissements troublants de l’éducation surtout au niveau secondaire.

Aussi, la remarque a été faite, « il suffit d’être simple membre de l’AEEM pour non seulement s’imposer à administration scolaire et aux autres acteurs, mais également s’opposer à leurs décisions avec des grèves souvent sans motifs valables pour perturber les cours ».

Il n’est un secret pour personne, ces derniers temps, les actions de l’AEEM concernaient même les fondamentales qui étaient souvent privées de cours tout comme les secondaires.

En tout cas, cette initiative est l’occasion idéale pour mettre fin à ce comportement qui commençait à prendre une autre allure.

A D

Media Elles