Rapports 2020-2021 de l’ITIE Mali : 63 tonnes d’or produites en 2021

Rapports 2020-2021 de l’ITIE Mali : 63 tonnes d’or produites en 2021

L’ ISPRIC a abrité, le samedi 16 décembre 2023, une cérémonie de dissémination des rapports 2020 et 2021 de l’initiative pour la transparence des industries extractives Mali(ITIE Mali).

L’objectif de cette cérémonie est de faire connaître aux étudiants les contenus des deux rapports(2020 et 2021) de l’ITIE Mali afin qu’ils puissent s’en approprier.
Selon Mamadou Yaffa, juriste au secrétariat permanant de l’ITIE, les deux rapports contiennent, entre autres, des informations  sur la production d’or, les paiements que les sociétés minières ont alloués à l’Etat, les différentes sociétés minières et les recommandations pour améliorer le secteur. <<En 2020 à peu près 65tonnes d’or ont été extraites  et  63 tonnes ont  été produites en 2021 au Mali>>, a-t-il indiqué.
Au regard du rôle et de la place de l’or dans l’économie nationale, à poursuivi Mamadou Yaffa, on estime que l’or brille pour le Mali. << Dans les rapports 2020 et 2021, il ressort que l’or contribue à peu près à 20% de la recette nationale. Premier produit d’exportation au Mali devant le coton et le bétail, l’or contribue a peu près de 70 à 80 % des recettes d’exportation>>, a-t-il expliqué.
Nonobstant cette place dans l’économie nationale, le secteur de l’or fait face à des défis qui, dira-t-il, pourront être relevés à travers l’adoption de la loi sur le contenu local.
<<Grâce à cette loi, lor pourra plus profiter à la popuplation malienne. Au niveau local, l’absence capté par les populations tourne autour de 600 milliards alors qu’il y a des opportunités de plus de 2000 milliards par an qui peuvent être gagnés par la population>>, a-t-il ajouté
Le coordinateur de l’Association << Publier ce que vous payez>>, Nouhoum Diakité s’est réjoui de la publication des rapports de l’ITIE. << Ces rapports permettront à la société civile de savoir la place de l’or dans l’économie nationale. Toute chose qui créera plus de transparence et de confiance entre la société civile et les industries extractives. Cela pourra éviter des tensions>>, a-t-il souligné.
Fatoumata Doumbia

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