Protection et promotion des droits des enfants : 533 jeunes filles aide-ménagères sensibilisées et formées par GRADEM au 1er trimestre 2022 

Protection et promotion des droits des enfants : 533 jeunes filles aide-ménagères sensibilisées et formées par GRADEM au 1er trimestre 2022 

Dans le cadre de la défense des droits des enfants, le Groupe de recherche action droits de l’enfant Mali (GRADEM) a, à travers le projet « Soutien aux groupements d’enfants et jeunes pour une protection plus efficace de leurs droits au Mali » financé par Terre Des Hommes Suisse et Allemagne, sensibilisé et formé 533 jeunes filles aide-ménagères sur leurs droit et devoirs, au cours du premier trimestre 2022.

Selon le chargé du projet« Soutien aux groupements d’enfants et jeunes pour une protection plus efficace de leurs droits au Mali », Oumar Diakité, l’objectif de ce projet est de contribuer à la promotion des droits, devoirs et le développement durable de vingt groupements scolaires d’enfants des communes de Binko, de Zan Coulibaly (région de Koulikoro) et de 10 espaces d’éducation pour aide-ménagères de Bamako engagées comme actrices du changement face aux violences domestiques. « Nous avons un agent du projet qui passe chaque jour avec l’appui de nos partenaires pour sensibiliser et former ces jeunes filles aide-ménagères sur leurs droit et devoirs et aussi aider celles, qui ont été victimes d’abus et de maltraitances dans leurs lieux de travail, à porter plainte auprès des autorités compétentes afin d’être mises dans leurs droits. Grâce à ce projet, nous avons encadré 533 jeunes filles aide-ménagères à Bamako au premier trimestre 2022. Ces jeunes filles aide-ménagères sont devenues des protagonistes de la défense de leurs propres droits. En cas d’abus, elles savent l’endroit où elles doivent aller pour porter plainte afin d’être mises dans leurs droits », a-t-il indiqué.

Concernant la célébration des journées du 12 juin et du 16 juin par la Coalition malienne pour les droits de l’enfant (COMADE), le samedi 25 juin 2022 à la Cité des enfants, Oumar Diakité a exprimé sa satisfaction. « Cette célébration a été bénéfique pour les jeunes filles aide-ménagères, car elle a permis aux jeunes filles aide-ménagères d’adresser leurs messages de plaidoyer aux autorités compétentes à savoir les ministères de la Justice ; du Travail ; et de la Formation professionnelle. Ces jeunes filles aide-ménagères ont lancé un cri de cœur pour que dans les jours à venir elles puissent avoir au moins accès à un emploi décent. Qui dit emploi décent dit forcement passage par une formation professionnelle. Donc, nous demandons à l’Etat d’insérer dans ses programmes la formation de ces filles en art culinaire ou en travail domestique pour qu’elles puissent être employées comme des travailleurs professionnels et qu’elles bénéficient au moins d’un salaire décent. Les jeunes filles aide-ménagères sont aujourd’hui nos pieds, nos mains, et mêmes les soubassements de nos différentes familles. Il est important que l’Etat mette ces jeunes filles aide-ménagères dans leurs droits », a ajouté Oumar Diakité.

« Nous sommes heureux d’avoir participé à la cérémonie du samedi dernier. Nous remercions la COMADE pour l’organisation de cette cérémonie parce qu’elle nous a permis de recevoir beaucoup de conseils. Nous demandons aux autorités de prendre en compte afin de nous mettre dans nos droits », a plaidé Kadiatou Traoré, une jeune fille aide-ménagère.

 

A D

 

 

 

 

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