Promotion de la parentalité positive et de l’éducation non violente à Bamako : GRADEM joue sa partition

Promotion de la parentalité positive et de l’éducation non violente à Bamako : GRADEM joue sa partition

Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet intitulé « Renforcement de l’environnement protecteur de l’enfant par la parentalité positive et éducation à la non-violence (REPEPPEN) au Mali » dans les régions de Koulikoro, Ségou et le District de Bamako, Groupe de Recherche Action Droits de l’Enfant Mali (GRADEM), en partenariat avec les ONG Espace Solidarité Globale Benin (ESGB), Cercle International pour la Création du Cameroun (CIPCRE), Organisation Panafricaine pour la Recherche et la Protection des Violences faites aux Femmes et aux Enfants du Ghana (PAORP-VWC et l’ONG internationale Kinderrechte Afrika e.v. sur co-financement du BMZ, a organisé, du 25 au 27 avril 2023, un atelier de renforcement des capacités de 20 représentants de parents nommés « Parents moniteurs » et de 20 leaders religieux et traditionnels sur la parentalité bienveillante (positive) et l’éducation non-violente dans le district de Bamako.

Durant 02 jours, vingt parents moniteurs renforcés ont partagés leurs expériences avec de témoignages assez éloquents sur les pratiques locales dans la parentalité positive et l’éducation non violente issues des réalités culturelles.
A la 3ème journée, vingt leaders religieux étaient aussi au rendez-vous pour renforcer les connaissances et expériences des parents moniteurs à travers des passages bibliques, coraniques ainsi que des illustrations coutumières, selon leurs différentes confessions religieuses.
Ces rencontres ont aussi permis aux facilitateurs d’amener les « Parents moniteurs », les leaders religieux et traditionnels à pouvoir non seulement amplifier des opportunités dans les communautés afin d’identifier des bonnes pratiques en faveur d’une parentalité positive dans les familles mais aussi et surtout concevoir un plan d’action concret de promotion des bonnes pratiques pour une parentalité positive au sein des familles et dans la communauté.
Selon la facilitatrice, Rosaline Koné, l’objectif de l’atelier était de contribuer au développement des mécanismes adaptés localement avec une perspective de promouvoir une parentalité positive et une éducation non violente dans les familles, les quartiers ainsi que dans les communautés respectives des participants. « Le niveau de la qualité de participation des 40 acteurs renforcés leur permettra sans doute de procéder individuellement à la restitution des connaissances acquises dans leurs communautés », a-t-elle ajouté.
Fakourou Kouyaté, un leader religieux a salué l’initiative de GRADEM de promouvoir la parentalité positive et l’éducation non violente dans les communautés. « Nous nous sommes sentis vraiment valoriser dans le domaine de la protection des droits de l’enfant et nous sommes entièrement disponibles à accompagner ce processus dans nos familles et nos quartiers afin que tous les parents s’inscrivent dans la dynamique d’une parentalité positive au profit de nos enfants. Nous disons merci au GRADEM et à tous ses partenaires », a-t-déclaré.

A Diamouténé

 

 

 

 

 

Media Elles