Procès de l’achat d’avion présidentiel et équipements militaires : Place au ministère public et aux avocats

Procès de l’achat d’avion présidentiel et équipements militaires : Place au ministère public et aux avocats

Après 10 jours d’audiences, de débats très houleux entre les  accusés, témoins et la Cour, le procès de l’achat d’avion présidentiel et des équipements militaires, suspendu, avant-hier lundi 7 octobre, reprend aujourd’hui, mercredi 9 octobre 2024, avec les réquisitions du ministère public et du contentieux de l’Etat, et les plaidoiries des avocats de la défense. Cette ultime phase marquera la fin du procès avec le prononcé du verdict par la Cour.

 

Si pendant plus de deux semaines, un temps large a été donné aux parties prenantes : les accusés et témoins, afin que la Cour soit bien éclairée avant de rendre la justice, à partir d’aujourd’hui, la parole sera donnée au ministère public et au Contentieux de l’Etat pour leurs réquisitions et aux avocats des accusés pour leurs plaidoiries.

Pour rappel, le procès Affaire de l’achat d’avion présidentiel et équipements militaires, est l’un des plus médiatisés après celui de Bakary Togola, nommé «Roi du coton ».

Les accusés sont poursuivis pour « atteinte aux biens publics, faux et usage de faux et complicité ».

Au cours des débats, l’accusée principale, Mme Bouaré Fily Sissoko, ministre de l’Economie et des finances, u moment des faits, a réfuté en bloc les faits qui lui sont reprochés.

Pareil pour tous ses co-accusés, à savoir : Mamadou Camara, l’ex-directeur du cabinet de la Présidence sous le régime du feu Ibrahim Boubacar Keita. Il est reproché à ce dernier d’avoir élaboré « un mandat » à remettre à Mohamed Kagnassy, qui serait l’élément déclencheur de cette affaire. Mais, ex-ministre Mamadou Camara a déclaré à la barre : « J’ai fait ce que son chef hiérarchique m’avait demandé de faire ».

Pour les deux officiers supérieurs, en l’occurrence le général Moustapha Drabo, ex-directeur des Hydrocarbures des matériels et des Transports des Armées, poursuit pour avoir livré des équipements militaires sans des procès-verbaux. Il conteste en fournissant tous les procès- verbaux manquants. Le second officier, Nouhoum Dabitao, ex-directeur des Commissariats des armées, a aussi apporté toutes les pièces justificatives.

Ensuite, des témoins à charge et à décharge se sont succédé à la barre pour témoigner.

Maintenant, après 3 semaines d’audience, le procès entame sa phase finale, aujourd’hui, avec au finish, le prononcé du verdict : l’acquittement la condamnation des accusés.

M D

Media Elles