Office central de stupéfiants : 8 suspects arrêtés avec des comprimés à Bougouni et Kita 

Office central de stupéfiants : 8 suspects arrêtés avec des comprimés à Bougouni et Kita 

Dans la semaine du 15 au 21 janvier 2024, les antennes régionales de l’Office central des stupéfiants (OCS) de Bougouni et de Kita ont saisi environ 957 comprimés de Tramadol, 743 comprimés de Diazépam et arrêté 8 personnes suspectes pour trafic et vente de comprimés contrefaits.

 

D’abord à Bougouni dans la préfecture de Yanfolila, les hommes du commissaire de police Danséni Koné, le patron de l’OCS de la localité, a interpellé 6 dealers dont 4 Burkinabés et 2 Guinéens. Ces trafiquants ont été appréhendés en possession de 777 comprimés de Diazépam et 583 comprimés de Tramadol ainsi qu’un demi-kilogramme de cannabis.

Félicitant ses agents, le commissaire de police Danséni Koné a promis qu’il est à pied d’œuvre afin de neutraliser d’autres complices et fournisseurs en fuite.

Dans la foulée, dans la nouvelle région de Kita, les hommes de l’antenne régionale de l’Office central de stupéfiant de cette localité, dirigée par le lieutenant-colonel Moumine Bengaly, sur la base d’un renseignement, ont mené une opération de coup de poing dans un quartier de Kita. Cette opération a permis de neutraliser 2 individus en possession de 187 sachets de cannabis ainsi que plusieurs types de comprimés notamment de Tramadol et de Diazépam. Les mis en cause ont été transférés devant un juge d’instruction qui dictera de leur sort en attendant leur jugement.

Pour l’instant, les recherches se poursuivent dans la capitale de l’arachide pour mettre la main sur le principal suspect qui serait en fuite.

Encourageant tous les agents de l’Office central des stupéfiants, le Directeur général de l’OCS le colonel-major Fousseyni Keita a déclaré ainsi : « la lutte contre les drogues au Mali est un défi complexe, mais les autorités du pays sont déterminées à faire face à cette menace. Nous pensons qu’avec le soutien de la communauté et une approche globale de lutte farouche, il est possible d’endiguer cette problématique et de promouvoir la sécurité et la stabilité dans nos régions », a confié le DG de l’OCS.

 

OCS

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