Massacres des civils dans la région de Bandiagara : Les partis YELEMA et CODEM interpellent les autorités

Après le massacre de plus d’une trentaine de civils dans des villages de Bozo, Yarou et Idjelina dans la région de Bandiagara, certains partis politique, notamment YELEMA (le Changement) et la Convergence pour le développement du Mali (CODEM) ont réagi en interpellant le gouvernement à prendre des mesures idoines pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire nationale.

Le parti CODEM dans un communiqué a rappelé d’abord la mort d’un jeune homme lors de la marche pacifique de la population de Bandiagara, en début de juillet.

Dans ce cadre, le parti de la Quenouille, présidé par Housseini Amion Guindo, a présenté ses condoléances à la famille de la victime avant de condamner vigoureusement ses attaques qu’elle qualifie de barbares contre les civils.

Pour sa part, le parti YELEMA (le Changement) de l’ancien Premier ministre Moussa Mara dit avoir appris avec consternation les massacres effroyables commis dans les villages de Bozo, commune de Doucombo, région de Bandiagara, ayant fait 15 morts et de nombreux blessés ; de Yarou, commune rurale de Timiniri, ayant fait 20 morts et 11 blessés, tous du cercle de Bandiagara.

Aussi, le parti signale que des milliers de bétails sont emportés par les terroristes et des restrictions d’accès sont imposées aux populations entre Douentza et Boni, ainsi que entre Douentza et Bambara Maoudé et dans plusieurs autres localités du pays.

Tout en présentant ses condoléances, le parti YELEMA « dénonce avec un grand regret la détérioration de la situation sécuritaire du pays, ces derniers mois, en salue la résilience du peuple malien ».

Par ailleurs, le parti YELEMA déplore une fois de plus que ces massacres rappellent que notre pays « reste fragile sur le plan sécuritaire et que les défis complexes et multiformes auxquels il fait face exigent des maliens un grand sens de responsabilité et d’humilité.

Par ailleurs le parti YELEMA appelle les autorités à se concentrer sur la sécurité intérieure du pays et d’éviter d’engager le pays dans une hypothétique guerre dont l’objectif n’est autre que de maintenir au pouvoir des gens coupables de crime imprescriptible au regard de la Constitution promulguée par le Président de la Transition ».

Toutefois, le parti YELEMA « encourage les autorités à redoubler d’efforts pour la protection des citoyens sur l’ensemble du territoire national à travers une présence effective et permanente dans les zones à risque ».

F D