Mali- Santé: Le Fonds mondial accorde au pays plus de 55 milliards de FCFA pour renforcer la lutte contre le paludisme
Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), en partenariat avec Catholic Relief Services (CRS Mali), a organisé, hier mardi 4 février 2025, une conférence de presse focalisée sur la Subvention GC7 du Fonds mondial avec plus de 55 milliards de FCFA sur la période 2025-2027. Le programme qui sera lancé, demain, vise à renforcer la lutte contre le paludisme au Mali.
Selon Dr Cheick Sidi Yaya Gassama, chef du projet GC7 au CRS Mali, conférencier : « l’objectif de la subvention GC7 est de renforcer la lutte contre le paludisme au Mali à travers des stratégies innovantes et une gestion plus efficace des ressources, avec l’ambition d’éliminer cette maladie d’ici 2030 ».
Et d’expliquer : « Le projet GC7 a été conçu selon une approche inclusive et participative sous le lead du CCM qui est le mécanisme de coordination des subventions du Fonds mondial dans le pays ».
Aussi, a-t-il révélé : « La Subvention GC7 couvre la période allant du 1er janvier 2025 au 31 Décembre 2027. Le budget total de cette subvention est de 84 852 647 Euros (soit 55 659 687 768 FCFA ».
Et de souligner : « Cette nouvelle subvention met l’accent sur une meilleure couverture des populations vulnérables, une distribution efficace des moustiquaires imprégnées d’insecticide (MID), ainsi qu’un renforcement des campagnes de Chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) ».
Par ailleurs, a fait savoir Dr Gassama : « des progrès significatifs ont été réalisés dans le cadre de la lutte contre le paludisme, mais, la lutte est loin d’être terminée. Le paludisme reste un défi majeur de santé publique, et il est impératif de redoubler d’efforts pour atteindre nos objectifs communs. Nous comptons sur vous pour amplifier nos messages de sensibilisation et de faire en sorte que chaque Malien se sente concerné par la lutte contre le paludisme et au demeurant se protéger contre ce fléau ».
Quant à la directrice du PNLP, Colonel Aissata Koné, elle a exhorté la presse à jouer son rôle dans la lutte contre le paludisme.
« Nous comptons sur vous pour informer, sensibiliser les populations par rapport à la prévention. C’est quand on n’arrive pas à prévenir la maladie qu’on fait le traitement », a-t-elle déclaré.
Pour rappel, au Mali, le paludisme constitue l’une des priorités de la politique nationale de santé et reste également la première cause de morbidité (37%) et de mortalité (25%) selon les données du Système national d’information sanitaire (SNIS) de 2023.
Les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes sont les couches les plus affectées.
M D