Mali: Des cas de méningite confirmés à Bamako et Gao
La direction générale de la Santé et de l’hygiène publique annonce la confirmation des cas de méningite à Neisseria meningitidis C dans la région de Gao, et de méningite à Neisseria X et W135 en Commune V du District de Bamako, le mardi 19 mars 2024.
« Je viens par la présente, vous informer de la confirmation par le laboratoire national de référence INSP des cas de méningite à Neisseria meningitidis de sérogroupe C, dans la région de Gao (districts sanitaires de Gao et Ansongo) et de sérogroupe X et W 135 dans le District de Bamako (Commune V) le mardi 19 mars 2024. Les investigations sont en cours dans les différents districts sanitaires concernés », peut-on lire dans une circulaire, signée du sous-directeur de l’hygiène publique, à la direction générale de la Santé et de l’hygiène publique, Moussa Ag Hamma, en date du 21 mars 2024.
Aussi, précise-t-il, des dispositions sont en cours pour une riposte efficace à ces cas de méningite.
« Face à cette situation, nous exhortons tous les services au niveau régional à renforcer la surveillance épidémiologique, procéder à une large diffusion de cette information auprès du personnel socio sanitaire et autres acteurs communautaires ; faire le rappel des directives techniques nationales de la surveillance de la méningite auprès du personnel socio sanitaire ; sensibiliser les populations sur les manifestations cliniques de la maladie, les modes de transmission et les mesures préventives », conseille Moussa Ag Hamma, sous-directeur de l’hygiène publique, à la direction générale de la Santé et de l’hygiène publique.
A Gao, les autorités sanitaires appellent à se présenter dans le centre de santé en cas des symptômes.
« La maladie est dangereuse et mérite plus d’attention. La transmission se fait par voie aérienne à travers les gouttelettes d’une personne malade de méningite à une autre personne. La manifestation, c’est à travers une forte fièvre, la raideur de la nuque, l’altération de l’état de conscience. Il y a déjà un stock de médicaments qui sont pré-positionnés au niveau des structures. Ce stock est gratuit. Les structures sont là. Et dès qu’un cas se présente, il s’agit de les ramener rapidement vers les structures de prise en charge, en tout cas pour que les dispositions soient prises », explique Dr Gassaga Sissoko, de la surveillance épidémiologique à la direction régionale de la santé de Gao.
A D