Lutte contre les violences domestiques à l’encontre des JFAM : Le consortium COMADE-GRADEM-SOLI-AM fait la promotion de son film documentaire à Ségou

Lutte contre les violences domestiques à l’encontre des JFAM : Le consortium COMADE-GRADEM-SOLI-AM fait la promotion de son film documentaire à Ségou

Après Fana, c’était au tour de Ségou d’abriter, ce samedi 5 novembre 2022, une rencontre de projection et de promotion du film documentaire illustrant le vécu d’une jeune fille aide-ménagère réalisé le consortium COMADE-GRADEM-SOLI-AM pour soutenir l’action de plaidoyer des jeunes ambassadrices.

La projection de ce film documentaire s’inscrit dans le cade de la mise en œuvre du projet : «En Réseaux! Travailleuses domestiques » par le consortium COMADE-GRADEM-SOLI-AM en partenariat avec OXFAM à travers son programme VOICE. Le consortium COMADE-GRADEM-SOLI-AM œuvre pour améliorer les conditions de vie et de travail des jeunes filles aide-ménagères à travers des actions de plaidoyer à travers ce projet dont l’objectif est de permettre aux jeunes filles aide-ménagères de prendre le leadership des actions de plaidoyer pour être protagoniste de leur propre développement.
Le maire de Pélégana a remercié le consortium pour la projection de ce film documentaire, qui selon lui, va contribuer à la lutte contre les violences domestiques à l’encontre des jeunes filles aide-ménagères.
Le préfet de Ségou, Daouda Diarra a indiqué qu’au Mali, le caractère informel du travail des aide-ménagères les expose à des conditions de vie difficile au sein du domicile de l’employeur : soumission à des longues de travail, absence de congés, manque d’hygiène et de sécurité du lieu du travail. « Malgré d’énormes efforts déployés par l’Etat et ses partenaires pour la défense et la protection de droits humains, une étude menée en 2021 au Mali a permis de constater de graves manquement à l’application des règles de travail, des violations des droits et libertés des travailleuses domestiques dont la grande majorité est âgée de 15 à 25 ans qui sont de l’ordre 64,5% ; de 12 à 15, 31,35%. « Aucune de ses femmes et filles interrogées ne disposent d’un contrat écrit. Nul n’est déclaré aux organismes de sécurité sociale ou de contrôle du travail », a-t-il regretté.
« L’objectif de la projection et la promotion de ce film documentaire est de sensibiliser les décideurs et bénéficiaires pour mieux comprendre les effets néfastes des violences domestiques à l’encontre des Jeunes filles aide-ménagères (JFAM) », a-t-il précisé.
Il a exhorté les organisations de la société civile, les autorités coutumières et les jeunes à s’impliquer dans la lutte contre les violences domestiques à l’encontre des jeunes filles aide-ménagères avant de réaffirmer l’engagement des plus hautes autorités pour la défense des droits des enfants en général et particulier ceux des jeunes filles aide-ménagères.

A D

 

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