Lutte contre la COVID-19 au Mali : La vaccination avec Astrazeneca se poursuit
Le ministère de la Santé et du Développement social (MSDS) a organisé, hier mercredi 15 septembre 2021, dans ses locaux, un point de presse, focalisé sur la réception du 2è lot du vaccin Astarzeneca et l’Essai Solidarité sur les vaccins pour lequel le Mali a été choisi.
Placé sous l’égide de Sékou Oumar Dembélé, conseiller technique au ministère de la Santé et du Développement social, ledit point de presse était animé par le Directeur national de l’Institut national de la santé publique (INSP) Pr Samba Ousmane Sow ; le Directeur général de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Tidiane Traoré ; de Daouda Minta, membre du Comité scientifique ; et du Directeur du Centre national d’immunisation, Dr Ibrahim Diarra.
Selon le conseiller technique du ministère de la Santé, l’objectif de ce point de presse était de donner les vraies informations sur les vaccins afin que les Maliens puissent adhérer à l’idée de se faire vacciner contre le coronavirus.
« Les rumeurs qui circulent sur les vaccins au Mali ne sont pas fondées. C’est juste fait pour que le peuple n’aille pas se faire vacciner. Les vaccins qui sont au Mali sont homologués par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) donc il n’y a rien dans la vaccination qui puisse nuire à la santé », souligne-t-il.
Le Directeur du centre national d’immunisation, Dr Ibrahim Diarra a rappelé que le Mali a « réceptionné un 2è lot de 79 200 doses de vaccin Astrazeneca. Nous avons déjà repris la vaccination avec Astrazeneca. Nous demandons aux personnes ayant reçu leur première dose du vaccin Astrazeneca de se présenter aux centres de santé munies de leur carte de vaccination pour recevoir leur deuxième dose. Ceux qui n’ont encore reçu aucune dose de vaccin, nous les exhortons à aller se faire vacciner car la vaccination est l’un des piliers majeurs de la lutte contre la COVID-19. Ce 2è lot concerne Bamako, Kayes, Sikasso, Gao, Ségou et Koulikoro »
Pour la vaccination avec le vaccin Johnson and Johnson, déclare Dr Diarra, les régions de Mopti, Tombouctou, Taoudenit, Ménaka et Kidal ont pratiquement épuisé leur stock de vaccin. Il a révélé que d’autres vaccins sont attendus à Bamako dans les jours à venir.
Concernant les 40 000 doses de vaccin de l’Essai Solidarité, soutient le Directeur général de l’INSP, Pr Samba Sow, les chercheurs ont examiné ces vaccins en 3 phases avant de les mettre à la disposition de notre pays.
« Il y a 84 pays qui avaient postulé pour l’Essai Solidarité. Le Mali fait partie des rares pays choisis pour faire le test de l’Essai Solidarité. Ces tests, qui seront faits dans notre pays concernent la fin de la phase 2 B et le début de la phase 3, car ces vaccins ont déjà été testés ailleurs pour les phases précédentes », indique-t-il.
Aussi, a-t-il expliqué, il faut entre 10 et 12 ans pour qu’un vaccin soit opérationnel, c’est-à-dire de l’invention jusqu’à la mise sur le marché. Mais avec la pandémie de la COVID-19, souligne-t-il, on ne pouvait pas respecter ce délai vu le nombre de morts occasionnés par ce virus. L’Organisation mondiale de la Santé a été obligée de raccourcir le délai en maintenant l’essentiel »
Par ailleurs, Pr Samba Sow a exhorté les hommes de média à continuer à sensibiliser les Maliens sur l’Essai Solidarité afin de contribuer à l’amélioration de la santé des populations.
A D