Les critiques pèlerins menacent les cultures

Les critiques pèlerins menacent les cultures

Les criquets pèlerins et les oiseaux granivores sont encore de retour cette année. Selon un magazine réalisé par Studio Tamani, une menace des criquets pèlerins et des oiseaux granivores plane sur les cultures, notamment les régions de Tombouctou, et Gao. 

Face à cette situation inquiétante, certains agriculteurs ont anticipé leurs récoltes.
« Cette invasion serait due en partie par la rareté de la pluviométrie. Cette année, on n’a pas connu une bonne pluviométrie, donc la campagne a été émaillée de sècheresse, et c’est ce qui a fait qu’ils sont vite arrivés et sont en train de faire des carnages », explique le chef de secteur agricole d’Ansongo, Abdoul Wahab Haïdara.

Le président de la chambre d’agriculture d’Ansongo, Idrissa Maiga, déplore : « Effectivement, nous avons constaté la présence des criquets pèlerins chez nous, des criquets sont là et ils font des ravages dans les champs ».

Toutefois, le Directeur régional d’agriculture de Gao, Aliou Dicko, affirme que des dispositions sont prises pour lutter contre ces insectes.

« On fait face à une situation d’invasion des criquets qui sont en train de tout ravager dans la région, le service de l’OPV a été alerté également des agents d’agriculture sont sur le terrain. Habituellement, nous avons des brigades villageoises qui sont constituées pour lutter contre les oiseaux granivores en dénichant de façon précoce et en détruisant les nids des oiseaux granivores et également en faisant des petites actions contre les criquets dans la zone », a rassuré Aliou Dicko
La même menace a été constatée dans la région de Tombouctou, notamment dans le cercle de Diré.

« Ils ont même commencé à manger les riz, ça veut dire que cette année on va vraiment avoir des difficultés au moment de la récolte », s’inquiète Aliou Maïga, membre de la chambre d’agriculture de Diré.

Face à la menace qui serait un peu partout à travers le pays, certains producteurs agricoles ont déjà commencé leurs récoltes. Pour des environnementalistes, cette situation est due au manque de végétal pour nourrir les animaux. Ils préconisent aux agriculteurs d’anticiper leurs récoltes.

FD

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