Le Réseau Eva exhorte les pays membres de l’Alliance globale à faire mieux de ce qu’ils faisaient avant

Le Réseau Eva exhorte les pays membres de l’Alliance globale à faire mieux de ce qu’ils faisaient avant

Membre technique de « l’Alliance globale » pour l’élimination du VIH/SIDA chez les enfants dont le lancement est intervenu ce mardi 1er février en Dar es Salam en République unie de Tanzanie, le Réseau Eva spécialisé dans la prise en charge des enfants malades s’est dit heureux de cela, avant d’inviter les pays à faire mieux de ce qu’ils faisaient avant.

 

«  (…) Des travaux qui ont été faits en amont permettent à  chaque pays  de pouvoir établir un peu comment  lui-même perçoit la réalité et comment  veut régler les problèmes existants.  Ce n’est pas que les gens n’avaient pas d’idées de la réalité. Mais c’est juste de voir comment mettre ces idées dans un canevas et permettre au  pays d’identifier  les piliers stratégiques sur lesquels il pense  qu’il faut agir pour arriver au bout de ses problèmes »,  a dit Docteur Geres Ahongo, Directeur exécutif du réseau Eva.

A l’en croire, le défi est lancé aux pays membres de cette initiative de régler les problèmes par les stratégies qu’ils auront eux-mêmes mises en place. «  Parce que ce sont eux-mêmes qui maitrisent le contexte, les réalités. Et donc, nous nous réjouissons déjà du lancement de l’Alliance  et nous espérons que l’idée qui est derrière puisse vraiment être une réalité. Parce qu’une chose est de lancer autre chose est de voir concrètement comment ca va se passer dans la mise en œuvre », a-t-il souligné.

L’idée ici, précise ce médecin pédiatre, est justement comme son nom l’indique, en finir avec le VIH/SIDA d’ici à 2030 et spécifiquement le VIH pédiatrique.

Pour cette première phase de l’initiative, soulignons qu’il y a 12 pays dont principalement 4 pays sont de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, à savoir : le Nigéria, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo, qui tiennent la locomotive et doivent prêcher le changement tant attendu afin de motiver aussi l’inclusion des autres pays à la deuxième phase.

Outre les 4 pays cités, l’Alliance globale compte aussi l’Angola, la Mozambique, l’Afrique du sud, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie, le Zimbabwe et le Kenya.

A D

Media Elles