Le président du Comité de pilotage du dialogue inter-malien, Ousmane lssoufi Maiga, face à la presse : « J’appelle les groupes armés de déposer les armes et se mettre à la disposition de la justice de leur pays »

Le président du Comité de pilotage du dialogue inter-malien, Ousmane lssoufi Maiga, face à la presse : « J’appelle les groupes armés de déposer les armes et se mettre à la disposition de la justice de leur pays »

Le président du Comité de pilotage du dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation nationale, Ousmane Issoufi Maiga, était, hier mardi 20 février face à la presse, à la Maison de la presse. L’ancien Premier ministre est largement revenu sur les tenants et aboutissants de ce rendez-vous inter-malien, décidé par le président de la transition après « avoir mis fin à l’Accord d’Alger ». Il a profité de l’occasion pour appeler les groupes armés de déposer les armes et se mettre à la disposition de la justice de leur pays ».

 

Selon le président du Comité de pilotage du dialogue inter-malien, depuis le démarrage de leurs travaux, le mardi 6 février 2024, au Centre International de Conférences de Bamako, il a été procédé à l’installation de 3 Commissions de travail, à savoir celles consacrées aux termes de références, au règlement Intérieur et à la communication.

« Après la validation des travaux des 3 Commissions, nous avons procédé à la constitution de 5 nouvelles Commissions thématiques : « Paix, Réconciliation Nationale et Cohésion Sociale ; Questions Politiques et Institutionnelles ; Économie et Développement Durable ; Questions Sécuritaires et de Défense du Territoire ; Géopolitique et Environnement International », a expliqué l’ancien Premier ministre.

Pour une meilleure organisation du travail, le conférencier a fait savoir qu’il a été procédé à la désignation d’un Porte-Parole du Comité de Pilotage en la personne de l’ancien ministre de l’Education, Adama Samassékou, et d’un point focal des plateformes numériques, l’ancienne ministre de la Culture, Aminata Dramane Traoré.

En réponse aux questions des journalistes, le président du Comité de pilotage a été très clair : « Tout sera mis sur la table, tout sera dit, mêmes les questions qui fâchent et il faut avoir un devoir civilisé sans interférence entre maliens », a-t-il déclaré.

Et d’ajouter, « Des recommandations seront formulées et mises à la disposition des autorités. C’est à elles de les appliquer. Il faut un moment se dire que ça suffit. Il y a eu trop de foras et il est temps qu’on ose pour le pays soit dans le concert des nations modernes ».

Le président du Comité de pilotage va loin : « Ce dialogue entre les maliens est indispensable. Le dialogue inter-maliens ne sera pas un dialogue de plus, ce sera un dialogue innovant ».

Le conférencier a profité de l’occasion pour « appeler les groupes armés de déposer les armes et se mettre à la disposition de la justice de leur pays ».

F D

Media Elles