Droits de l’enfant: GRADEM et ses partenaires plaident pour un environnement plus protecteur des enfants au Mali

Droits de l’enfant: GRADEM et ses partenaires plaident pour un environnement plus protecteur des enfants au Mali

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé « Renforcement de l’Environnement Protecteur de l’Enfant par la Parentalité Positive et l’Education Non-violente », le Groupe de Recherche Action Droits de l’Enfant Mali (GRADEM) a organisé, le samedi 11 mai 2024 à Koukoun dans la commune de Pelengana, une journée de plaidoyer auprès des autorités et des parents sur les droits fondamentaux des enfants. C’était en présence de: Mme Djelika Haidara, représentante de la DRPFEF; Mme Diabaté Mamou Bamba, maire de la commune de Pelengana; Mme Aminata Boré, représentante du maire de la commune de Sakoiba;  Bakary Diarra, représentant de la mairie de Sebougou;  Mamoutou Traoré, représentant du chef de village de Kounkoun; du directeur exécutif du GRADEM, Antoine Akplogan et de Rosaline Koné, chargée dudit projet au GRADEM. 

 

Organisée en partenariat  avec la mairie de la commune de Pelengana, le Centre d’animation pédagogique (CAP) de Ségou,  la direction régionale de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille (DRPFEF), cette journée de plaidoyer, qui marque la célébration de l’an 2 du projet, « Renforcement de l’Environnement Protecteur de l’Enfant par la Parentalité Positive et l’Education Non-violente », a réuni près de 334 enfants de 7 groupements d’enfants des villages de Sekoro(commune de Sebougou), Tiekelenbougou, Soungobougou, Koukoun, Banankoro (commune de Pelengana) et des villages de Zogofina et  Sakoïbougou (commune de Sakoïba).

Selon le directeur exécutif du GRADEM, Antoine Akplogan, l’objectif de cette journée était de faire ensemble un plaidoyer auprès des autorités scolaires, communautaires et les parents/tuteurs pour des mesures de protection plus efficaces contre toutes formes de violences et d’accès des enfants à leurs droits fondamentaux. <<Nous  avons exhorté  autorités communales, traditionnelles et religieuses, scolaires et parents à un changement de comportement afin de renforcer l’environnement protecteur des enfants>>, a-t-il indiqué.

La cérémonie a été marquée par des séances d’information et de sensibilisation des autorités communales, traditionnelles et religieuses, scolaires et parents sur les avancées  en matière du respect des droits de l’enfant et évoquer les difficultés qui perdurent encore dans leur zone respective sur le droit à l’éducation, les mariages d’enfants, le châtiment corporel et le travail des enfants.

La parole a été donnée aux enfants de plaider, à  travers des sketchs, des panneaux,.des poèmes et des chants, pour plus d’initiatives pour le respect de leurs droits fondamentaux.

Aussi, un concours de dessin de créativité comme moyen d’expression pour les enfants et les jeunes  dénommé « Mon Action Locale Contre les Châtiments Corporels » a été organisé. << Une activité qui permet aux enfants de développer leurs capacités de créations et de faire connaitre leurs préoccupations sur les thématiques de la parentalité positive et de l’éducation non-violente à travers leurs talents>>, a précisé la chargée du projet,  Rosaline Koné.

Les autorités administratives et traditionnelles locales ont salué l’initiative du GRADEM d’organiser cette journée de plaidoyer en faveur de la promotion et de la protection des droits de l’enfant.

A Diamouténé

Media Elles