Affaire de la fille de 14 ans décédée à la suite d’un viol collectif à Kati : Deux présumés auteurs de cet acte odieux placés sous mandat de dépôt

Affaire de la fille de 14 ans décédée à la suite d’un viol collectif à Kati : Deux présumés auteurs de cet acte odieux placés sous mandat de dépôt

L’affaire de la fille de 14 ans, Korotoumou Traoré, victime d’un viol collectif, qui continue de de défrayer la chronique sur les réseaux sociaux, a connu une évolution avec la mort de la fillette, dans la nuit du 20 janvier 2023 à l’hôpital de Kati ; et le placement sous mandat de dépôt de 2 présumés auteurs qui seraient au nombre de 4. La mort de la demoiselle a été confirmée par le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille qui s’est occupé de cette affaire depuis son début.

« J’ai le regret de vous informer du décès de Mademoiselle Korotoumou Traoré, mineure de 14 ans, ce soir 20 janvier 2023, à l’hôpital de Kati, où elle avait été admise, le 11 janvier suite à un viol collectif », précise Mme Wadidié Founè Coulibaly, ministre de la Promotion de la femme de l’enfant et de la famille sur la page Facebook de son département.

Aussi, apprend-on sur sa page Facebook, la demoiselle Korotoumou Traoré est la fille de Sidy et de Fatoumata Traoré, respectivement chauffeur et ménagère domiciliés à Kati.
« Leur fille qui vivait chez sa grand-mère à Kati a été abusée par 4 garçons suite à une invitation dans la nuit du 31 décembre 2022. Selon des sources, la mineure aurait été droguée par les 4 garçons. C’est après deux semaines que les parents l’ont suivie, car leur fille avait commencé à manifester les conséquences de l’infection et des effets de la drogue et de la chicha », explique-t-elle. Et de poursuivre : « Le Service local de la promotion de la femme de Kati a été informé le 10 janvier et le 11 janvier 2023, la victime a été admise au service gynécologique de l’hôpital de Kati par les soins du ministère de la Promotion de la femme à travers ses services déconcentrés qui, a en même temps assuré la prise en charge financière et psycho-sociale de la mineure. Immédiatement, son département a saisi les ministères en charge de l’Intérieur et de la Justice et après investigations, deux garçons présumés coupables ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt ».
Toutefois, regrette Mme la ministre : « Malheureusement, trois jours après l’intervention, la victime n’a pas survécu ».

Par ailleurs, rassure Mme Wadidié Founè Coulibaly, le Tribunal de première instance de Kati a été informé et l’action judiciaire doit se poursuivre. « Le ministère de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille était au chevet de la victime de son admission à l’hôpital jusqu’à nos jours ».
Affaire à suivre…

A D

Media Elles