21è Campagne nationale de la planification familiale : Un mois pour sensibiliser sur les méthodes contraceptives

« Informer et sensibiliser sur les avantages des méthodes modernes de planification familiale », tel est l’objectif de la 21è édition de la campagne nationale de la planification familiale couplée au dépistage du cancer du col de l’utérus et du sein, lancée, le jeudi 26 juin 2025, sous le thème : « L’intégration de services PFPP/SMNI-Nut/VBG une opportunité pour réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile ».
Selon le représentant du Fonds des Nations unies pour la population(UNFPA) : « cette campagne est d’une importance capitale pour renforcer les capacités de choix des femmes à améliorer leur accès à la santé et l’exercice du droit à la santé, pour finir, contribuer à l’autonomisation des femmes et au développement socio-économique du pays ».
Et d’assurer : « L’UNFPA, fidèle à son mandat, œuvre aux côtés du Gouvernement et de ses partenaires pour assurer l’accès universel aux services de santé sexuelle et reproductive, y compris la planification familiale ».
Quant au représentant du ministère de la Santé et du Développement social, Dr Bouagui Traoré, il soutient : « A travers cette campagne nationale, qui va durer du 26 juin au 25 juillet 2025, le ministère de la Santé et ses partenaires veulent capitaliser les succès des années passées à travers une meilleure acceptation des méthodes de planification familiale et une augmentation des consultations pour le dépistage ».
Et de préciser : « Cette année, nous comptons recruter 384 992 utilisatrices dont 115 498 utilisatrices de méthodes modernes de longue durée d’action. Pour ce concerne le dépistage du cancer du col de l’utérus et du sein, nous prévoyons de dépister 60 000 femmes éligibles ».
Par ailleurs, a-t-il rappelé : « la planification familiale est un droit fondamental et un levier de développement. La campagne nationale de planification familiale comprendra des séances de sensibilisation, des consultations gratuites, des distributions de contraceptifs et des rencontres avec les leaders communautaires pour favoriser l’adhésion collective ».
Pour rappel, au Mali, « le niveau de la fécondité est élevé : 6 enfants par femme », révèle l’EDSM VII 2023 (Enquête Démographique et de Santé au Mali).
Selon la même source : « l’indice Synthétique de Fécondité (ISF) reste stable à 6 entre 2018 et 2023. Le taux élevé de mortalité maternelle est de 325 décès pour 100 000 naissances vivantes ; 29 nouveau-nés sur 1 000 meurent dans les 30 jours suivant leur naissance et 54 enfants décèdent avant leur premier anniversaire ».
Il ressort des résultats des études officielles : « Au Mali, l’utilisation des méthodes modernes de planification familiale permet d’éviter 30 décès sur 100 décès maternels évitables, 20% de décès infantiles. La prévalence contraceptive est passée de 16,3% en 2018 à 21% (EDSM VI) en 2023 (EDSM VII).
A Diamouténé