Gestion des urgences de santé publique : L’INSP outille 24 acteurs de Bamako et des régions du Sud

Gestion des urgences de santé publique :  L’INSP outille 24 acteurs de Bamako et des régions du Sud

L’Institut national de santé publique (INSP) a initié, du 29 avril au 3 mai 2024, à Koulikoro, un atelier de formation basique de 24 cadres de santé des régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Sikasso, Mopti et des Communes du District de Bamako sur la gestion des urgences de santé publique.

 

 

La cérémonie d’ouverture de l’atelier était présidée par le directeur de l’Institut national de santé publique(INSP), Pr Ibrahima Guindo ; en présence du chef du département des opérations d’urgences de santé publique de l’INSP, Dr Amadou Bolly ; et des responsables de santé de la région de Koulikoro.

Selon le chef du département des opérations d’urgences de santé publique (DOU-SP) de l’INSP, Dr Ahmadou Boly, l’objectif de cet atelier national est de renforcer les capacités des intervenants du niveau central et de la région de Bamako sur la gestion des urgences de santé publique.

« Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de notre rencontre avec US CDC. L’année passée, nous avons mis en place un programme de formation sur les urgences de santé publique au Mali. Ce programme comporte un niveau basique et un niveau intermédiaire. Cette formation concerne Bamako et les régions du Sud notamment Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti. En 2023, on a formé le niveau national, 25 personnes ont été formées dans le cadre du même programme », a-t-il indiqué.

Et de préciser, « Les modules de la formation, donnés par US CDC, ont été adaptés au contexte du Mali. On a des experts qui ont été formés sur cette approche. Nous avons adapté ces modules au contexte du Mali. Pour ce niveau basique, ce sont 4 modules qui sont : les principes fondamentaux pour gérer les urgences de santé publique ; le système de gestion de l’incident, l’activation du centre des opérations urgences en santé publique et le dernier module, c’est à la fin d’une intervention comment nous devons travailler pour mettre fin à l’intervention », a expliqué Dr Boly.

Quant au  directeur de l’Institut national de santé publique(INSP), Pr Ibrahima Guindo, il s’est focalisé sur l’importance de cet atelier dans la gestion des urgences de santé publique au Mali.

« Nous remercions les plus hautes autorités du Mali pour leur soutien dans la gestion des urgences de santé publique. Cet atelier est vraiment important et joue un rôle crucial. Il s’agit en fait de travailler avec tous les acteurs qui sont impliqués dans les questions d’urgences de santé publique pour qu’ils puissent recevoir des compétences leur permettant non seulement de travailler entre eux, quand il s’agit d’un niveau régional, au niveau district, mais aussi de pouvoir travailler avec leur hiérarchie et que chacun sache en cas d’urgence de santé publique ce qu’il doit faire. Comment faire en terme d’intervention, comment évaluer la situation, comment communiquer avec la hiérarchie pour qu’il y ait une certaine  promptitude. Comme on le dit, ce sont des urgences de santé, cela n’attend pas. Donc, il faut que les gens aient les capacités pour intervenir de la façon la plus rapide possible pour que l’urgence puisse être endiguée, maitrisée afin de sauvegarder la santé de la population. Donc, c’est vraiment capital pour nous que de tels ateliers puissent être tenus », a-t-il souligné.

Aussi, a fait savoir le Pr Ibrahima Guindo, l’INSP joue un rôle central pour tout ce qui est préparation et réponse aux urgences de santé publique au Mali.

« Nous avons des différents départements et chaque département s’occupe des questions spécifiques. Cet atelier est coordonné par le département des opérations d’urgences de santé publique. Le rôle de ce département, c’est vraiment la préparation et la réponse aux urgences de santé publique. Il s’agit en fait de voir à tous les niveaux si on est prêt. Qu’est-ce qu’il faut apporter sur le plan ressources humaines, sur le plan matériel et même sur le plan financier et logistique pour qu’en cas d’une situation d’urgence, on puisse intervenir et endiguer l’urgence. On joue également un rôle de coordination des actions des différents départements notamment les ministères de la Santé, de l’Elevage, de l’Environnement, de la Sécurité pour que les interventions puissent être bien faites pour la sécurité sanitaire des populations », a-t-il souligné.

A .Diamouténé

 

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