33è anniversaire du 26 mars : L’événement fêté sur fond de crise
Les festivités du 26 mars 2024 se sont déroulées, hier, sur toute l’étendue du territoire. Cette célébration de l’avènement de la démocratie intervient à un moment difficile pour le mouvement démocratique. Le 26 mars 2024 intervient non seulement dans un contexte marqué par la dissolution de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM), un pilier de l’avènement de la démocratie au Mali, par les autorités de la transition pour fait de crime, mais aussi de forte menace sur les formations politiques qui se muent dans un silence de carpe.
En plus de la dissolution de l’AEEM, une procédure de dissolution est ouverte concernant le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI) de Dr Oumar Mariko. Des associations ne font pas exception, plusieurs organisations de la place ont été dissoutes, notamment la CMAS de l’imam Mahmoud Dicko, l’Association Kaoural, l’Observatoire pour les élections.
Aussi, plusieurs acteurs politiques, religieux et associatifs ont été placés sous mandat de dépôt pour des opinions contraires aux autorités de la transition.
Des actes qui ont attiré l’attention de la CNDH dont le président invite les autorités de la transition à préserver la liberté d’expression.
Face à cette situation, des associations et partis politiques sortent du silence tout en invitant les autorités de la transition d’organiser les élections pour le retour à l’ordre constitutionnel comme prévu par un décret présidentiel qui met fin à la transition actuelle.
Source: L’ Indicateur du Renouveau