Sensibilisation sur la parentalité positive et l’éducation non violente à Tenindougou : GRADEM et KABU-WOLO font front commun

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet intitulé « Renforcement du transfert de compétence et de connaissance entre les Organisations de la société civile pour un meilleur accès des enfants à leurs droits fondamentaux en milieu rural défavorisé au Mali », l’association KABU-WOLO  en partenariat avec le Groupe de recherche Actions  droits de l’enfant Mali (GRADEM) a organisé, le 16 décembre 2023, une journée de sensibilisation et de plaidoyer communale sur la parentalité positive et l’éducation non violente avec les groupements d’enfant des écoles de (Banankabougou, Falako, Nalla 1, Badiguinitou et N’tossouma (commune de Tenindougou).

Dans son intervention, le directeur exécutif du GRADEM, Antoine Akplogan a fait savoir que l’objectif de cette journée est d’inciter les autorités administratives, politiques et coutumières à prendre des mesures pour prévenir et lutter contre l’éducation violente afin d’instaurer la parentalité positive dans les familles, dans les écoles et dans les communautés pour une meilleure promotion des droits de l’enfant dans la commune de Tenindougou.

« A travers cette journée, nous voulons amener les autorités scolaires, communales, les chefs de villages et les membres des coopératifs à s’investir dans l’éducation non violente et la parentalité positive », a-t-il indiqué.

Le directeur du Centre d’animation pédagogique (CAP) de Fana, Boubacar Aly a salué l’initiative du GRADEM et de ses partenaires de promouvoir la parentalité positive et l’éducation non violente au Mali à travers cette journée de sensibilisation et de plaidoyer. «  Je salue cette initiative du GRADEM ainsi que toutes les personnes de bonne volonté qui aident de près ou de loin le GRADEM et ses partenaires  dans cette cause noble », a-t-il affirmé avant d’ajouter : « Ce qui m’a le plus marqué, c’est que les enfants qui font ces plaidoyers, connaissent très bien les problèmes de leur communauté et je prie le bon Dieu pour qu’il nous donne la force  de continuer à nous  battre pour la cause des enfants ».

Quant au maire de Tenindougou, Fassoum Doumbia, il a souligné l’importance de cette journée de sensibilisation et de plaidoyer dans la prise de conscience des acteurs de l’éducation sur la parentalité positive et l’éducation non violente. « C’est une journée qui a suscité l’éveil de conscience. J’invite tous les acteurs de l’éducation à écouter ces plaidoyers afin d’aider ces enfants dans l’atteinte des objectifs communs », a déclaré le maire de Ténindougou.

Cette journée a été marquée par des messages de sensibilisation et de plaidoyer des enfants  à l’endroit des parents, des élus locaux et des acteurs des droits de l’enfant pour l’instauration de l’éducation non violente et la parentalité positives dans les familles et partout. Ainsi, les enfants ont exprimé les difficultés qui entravent leur épanouissement dans les familles, les communautés et à l’école. Ils ont également adressé un message de plaidoyer aux autorités communales, coutumières, scolaires et aux groupements coopératifs afin que leurs préoccupations fondamentales pissent être considérées comme une priorité au niveau des communautés pour une meilleure protection des droits de l’enfant.

Financé par BMZ, le projet « Renforcement du transfert de compétence et de connaissance entre les Organisations de la société civile pour un meilleur accès des enfants à leurs droits fondamentaux en milieu rural défavorisé au Mali » est mis en œuvre par le GRADEM.

A Diamouténé