Mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant : La COMADE restitue ses trois derniers rapports complémentaires à Mopti
Après Ségou et Sikasso, la Coalition Malienne des Droits de l’Enfant (COMADE) a organisé, le mardi 5 décembre 2023 à Mopti, un atelier de restitution de ses 3è, 4è et 5è rapports complémentaires sur la mise en œuvre de la convention relative aux droits de l’enfant (CDE).
Selon le représentant du maire de la commune urbaine de Mopti, Zakaria Ouédraogo, la convention relative aux droits de l’enfant au Mali, ayant été adopte par l’assemblée général des Nations Unies le 20 Novembre 1989, entre en droite ligne des activités de sa commune.
Il a réitéré l’engagement du conseil communal de Mopti à accompagner la COMADE dans la protection des droits de l’enfant au Mali.
Le secrétaire général de la Coalition malienne pour les droits de l’enfant, Aly Keita a indiqué que le seul but de la COMADE est de promouvoir et de défendre les droits de l’enfant sur toute l’étendue du territoire national. « Conformément à l’article 44 de la CDE, la COMADE a élaboré ses troisième, quatrième et cinquième rapport complémentaire sur la mise en œuvre de la CDE à celui de l’Etat pour la période 2006-2022 et présenté au comité des Droits de l’Enfant des Nations unies le 27 septembre 2023. A la suite de cette présentation la COMADE avec l’appui de l’UNICEF organise des rencontres de restitution », a-t-il expliqué
Pour sa part, la représentante du gouverneur de Mopti, Adelle Camara a fait savoir que le gouvernement du Mali sous l’impulsion du Colonel Assimi Goita, président de la Transition a inscrit la protection des enfants parmi les priorités.
« La protection de l’enfant est une réponse appropriée à la préoccupation des autorités du Mali, pour laquelle notre pays a souscrit. Il s’agit notamment, de l’adoption de la convention relative aux droits de l’enfant le 20 novembre 1989 », a-t-elle souligné.
Depuis l’adoption de cette convention, a poursuivi Adelle Camara, le gouvernement du Mali et les organisations de la société civile doivent produire périodiquement des rapports sur la mise en œuvre de ladite convention.
« Il nous reste malgré tout un long chemin à parcourir, et ce n’est qu’en agissant de concert avec l’ensemble des acteurs de la protection de l’enfant que nous atteindrons notre objectif fondamental qui est de protéger et promouvoir les droits des enfants à tous les niveaux », a-t-elle conseillé.
A D