Situation sociopolitique et énergétique du Mali : La CODEM dresse un tableau alarmant
Réuni en session extraordinaire, le mercredi 8 novembre 2023, à son siège, avec comme ordre du jour : la situation socio-politique, économique et sécuritaire de notre pays, le Comité exécutif du parti Convergence pour le développement du Mali (CODEM) a déploré, notamment « une situation socio-économique désastreuse aggravée par la crise énergétique ; une situation d’insécurité grandissante sur presque toute l’étendue du territoire malien ; la reprise des hostilités entre le Gouvernement de transition et une partie des mouvements signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation réunis au sein du CSP-PSD ». Le parti de Houssein Amion Guindo fait tout s’il un état des lieux inquiétant.
Pour le parti CODEM, la résolution de la crise énergétique au Mali nécessite une « réforme structurelle profonde qu’un pouvoir de transition n’a ni le temps, ni les moyens d’entreprendre ».
Concernant les affrontements armés entre les FAMa et le CSP-PSD, le parti de la Quenouille estime qu’ils « renforcent logiquement le JNIM et l’EIGS dans leurs funestes desseins ».
Face à cette situation, le parti de Housseini Amion Guindo invite les autorités maliennes à un « Cessez-le-feu avec le CSP-PSD afin de donner une chance aux négociations ».
En ce qui concerne la crise énergétique, la CODEM estime qu’elle est « la résultante de plusieurs années de politique de l’autruche ayant creusé des gaps entre les recettes générées par EDM et les charges supportées ».
« La résolution de cette crise nécessite une réforme structurelle profonde qu’un pouvoir de transition n’a ni le temps, ni les moyens d’entreprendre », martèle la CODEM.
Et de proposer : « la solution la plus viable à la crise énergétique et aux différentes crises que traversent le Mali se trouvent dans l’organisation d’élections transparentes dans les délais convenus avec le peuple malien et la communauté internationale ».
Enfin, il ressort de la déclaration de la CODEM ayant sanctionné la réunion que « la tenue des élections permettront au pays de retrouver un ordre constitutionnel normal ; renouer avec l’ensemble de nos partenaires ; faire face aux grands défis et amorcer une véritable réconciliation nationale ».
F D