Violence conjugale : le Gouvernement au chevet d’une femme amputée de ses deux mains
L’intéressée, Maïmouna SANOGO, âgée seulement de 35 ans, est dépourvue de mains. Pour cause, l’originaire de kangaba est victime de violence conjugale. D’après ses proches, l’auteur de ces actes barbares perpétrés contre la dame SANOGO n’est autre que son propre époux. Deux mains coupées et des plaies un peu partout sur son corps ; c’est le constat fait par trois membres du gouvernement venus rencontrer la mère d’un enfant né d’un précédent mariage. Ils ont appris également que la victime venait juste de convoler en justes noces avec son présumé agresseur.
C’est donc, six mois de mariage aux retombés catastrophiques pour elle.
Madame le Ministre de la Santé et du Développement social s’est d’abord rassurée de son état moral avant de lui prodiguer des conseils et lui souhaiter courage en ces instants difficiles de sa vie.
Très remontée contre cet acte inqualifiable, Colonel Assa Badiallo TOURE, dira que l’ignominie n’a pas de nom. L’être humain dit-elle a droit à la dignité et la vie humaine doit être respectée. Selon elle, l’auteur présumé de ce geste voulait tout seulement anéantir sa victime.
Madame le Ministre de la Santé avait à ses côtés ses Collègues de la Promotion de la Femme et celui de la Justice, Garde des Sceaux.
Les services sociaux du Développement social, après avoir pris connaissance de cette terrible nouvelle, assurent la prise en charge de la victime en étroite collaboration avec les services de la promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille.
Avec CCOM/MSDS