Mali: Issa Kaou N’Djim appelle les Maliens à soutenir la transition pour sauver le pays

Mali: Issa Kaou N’Djim appelle les Maliens à soutenir la transition pour sauver le pays

Invité de l’émission « Grand Jury » de Renouveau TV du jeudi 21 septembre 2023, Issa Kaou N’Djim, président du parti Appel citoyen pour la réussite de la transition (ACRT) a appelé les Maliens à « soutenir la transition pour sauver le Mali ». Le débat a porté essentiellement sur la justice et la transition. Pour lui, les Maliens doivent se réunir autour du Mali en mettant à coté les différends politique et religieux, et soutenir les autorités de la transition pour sauver « la case commune », en danger, qu’est le Mali.

 

Selon l’invité du jour, l’actualité malienne ne cache pas les bourdonnements au niveau de la justice. A propos de cette dernière, Issa Kaou N’Djim dit vivement apprécier la voie prise par les autorités actuelles et les invite à continuer sur ce chemin.

« Oui à la justice pour tous les maliens dans le cadre de la justice, quand c’est le droit commun. Je ne suis pas un magistrat, ni un juriste de formation, mais je suis d’accord avec vous sur un principe notamment les questions politiques doivent avoir des réponses politiques et que la justice doit faire son travail quand c’est le cas de la justice de droit commun ».

Et de poursuivre : « Je reste convaincu qu’une bonne justice rassure et protège tout le monde. De plus, ce qui est important pour les maliens aujourd’hui, c’est comment retrouver nos valeurs de démocratie, de bonne gouvernance mais aussi de stabilité politique. Le combat de la justice est un combat permanent dont il faut toujours travailler pour son amélioration au bonheur de tous les Maliens».

L’invité du jour a également fait savoir que les manquements ne sont pas une raison valable pour abandonner une lutte. « J’estime qu’il y’a des insuffisances, mais je suis convaincu qu’avec la volonté des autorités, nous arriverons à une justice au service et dans l’intérêt de tous les Maliens ».
D’où son cri de cœur à l’endroit de tous les acteurs politiques et religieux de se donner la main. « Cela ne serait possible sans un apaisement politique vu que nous sommes dans une période de crise et nous devons tous nous battre aux côtés du président de la transition pour que cette nouvelle dynamique de la justice puisse avoir une influence à la hauteur de nos souhait ».
Le président de l’ACRT a aussi profité de l’occasion pour demander aux autorités maliennes de préserver la voie du consensus sur plusieurs thématiques.

« Il faut que le président de la transition rencontre les forces vives de la nation sur certaines thématiques, notamment la dynamique sécuritaire qui va libérer le pays. Il faut que la classe politique, les leaders d’opinion et les forces vives soient consulter sur la durée de la transition en informant la population s’il est possible ou non que les élections se tiennent à la date prévue pour éviter un autre bras de fer avec la communauté internationale et une crise politique à l’interne », a-t-il plaidé.

Et d’ajouter : « Le Mali est la case commune de tous les Maliens et personne ne serait à l’abri des agressions terroristes tant que le Mali n’est pas sauvé dans son entièreté. Vous savez quand la case commune est en train de se brûler, on ne doit pas pointer un doigt accusateur, mais plutôt chercher une solution commune pour éteindre le feu. Et si je dis case commune, il s’agit bien sûr du Mali. Aujourd’hui personne ne peut contester que le Mali est attaqué dans sa chair, et que les populations meurent ou perdent leurs biens. Je relance un appel patriotique à toutes les forces vives de la Nation pour que nous regardions ensemble dans la même direction et pour le même objectif : la réussite de la transition, le retour de la paix et l’ordre constitutionnel au Mali »

Source: L’ Indicateur du Renouveau

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