Promotion de la santé digitale et numérique au Mali : Le projet SanDi équipe une vingtaine de structures sanitaires

Promotion de la santé digitale et numérique au Mali : Le projet SanDi équipe une vingtaine de structures sanitaires

Le Bureau de l’Organisation mondiale de la Santé(OMS) au Mali a organisé, le jeudi 30 mars 2023 à Bamako, un atelier de développement des partenariats pour la santé digitale et numérique au Mali (SanDi). La cérémonie d’ouverture était présidée par le Chef de cabinet du ministère de de la Santé et du Développement social, Dr Ahmed Baba, en présence du représentant du représentant de l’OMS, Dr José Kuvula et le représentant résidant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Yahya Ba.

Selon le représentant du représentant de l’OMS, Dr José Kuvula, il est essentiel d’exploiter la puissance des technologies numériques pour atteindre l’ODD 3 relatif à la bonne santé et au bien-être. « La santé numérique, ou l’utilisation des technologies numériques pour la santé, est devenue un domaine de pratique important pour l’utilisation des formes courantes et novatrices des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour répondre aux besoins sanitaires », a-t-il indiqué.
L’objectif de la Couverture sante universelle (CSU), a expliqué Dr José Kuvula, est d’assurer la qualité, l’accessibilité et le caractère abordable des services de santé. « La capitalisation des bonnes pratiques du présent projet permettra d’améliorer la santé des couches vulnérables dont les femmes et les enfants en milieu rural. Dans la pratique, il s’agira de faire recours à l’énergie solaire pour alimenter les appareils de consultations, de diagnostics et d’analyses des patients en milieu rural. La première phase a permis de lever les premières barrières au déploiement de la télémédecine et de la santé numérique au Mali. Mais le chemin pour sa mise à l’échelle et une modernisation du système de santé grâce aux innovations technologiques est encore long. Au regard de ces premiers résultats, nous devons redoubler d’effort et poursuivre le plaidoyer afin de couvrir tout le territoire national pour le bénéfice des populations du Mali », a-t-il plaidé.

Le représentant résidant du PNUD, Yahya Ba a insisté sur la nécessité de soutenir le projet SanDi. « Ce projet innovant multisectoriel (Santé, protection sociale et énergie renouvelable) a également bénéficié de l’appui de la coordination des nations unies à travers les SDG’s FUND. En début mars 2023, SanDi a été présenté au bureau régional Afrique du PNUD comme modèle de projet intégrateur pour le développement des énergies renouvelables et le renforcement des systèmes de santé. Tous ces résultats encourageants de la phase initiale de SanDi nous encouragent à continuer à soutenir la montée en puissance de notre système de santé de façon holistique grâce aux potentialités des énergies renouvelables et de la santé numérique »,a-t-il affirmé .
Quant au Chef de cabinet du ministère de la Santé et Développement social, Dr Ahmed Baba, il a salué les résultats obtenus pendant la première phase du projet SanDi avant de rappeler les défis. « Les défis sont énormes et ont pour nom la problématique de la gestion du changement et les questions d’interopérabilité entre les différentes plateformes techniques. Nous sommes convaincus que le projet SanDi2 sera bénéfique pour le Mali. Et nous sommes reconnaissants de votre soutien pour cette initiative », a-t-il déclaré.
Pour rappel, le projet Energie Solaire, télésanté et protection sociale pour transformer la santé communautaire au Mali (projet SanDi pour santé digitale) est conçu pour être la première phase d’une approche progressive visant à généraliser le déploiement de l’énergie solaire et de la télésanté dans tous les centres de santé de référence et communautaire au Mali. Dans la première phase pilote de 12 mois, 7 CSREF et 21 CSCOM ont été équipés d’outils d’énergie solaire et de santé numérique (y compris de télémédecine). Cette vingtaine de structures sanitaires est située dans les cinq régions sanitaires d’intervention du projet CLEFS2 (Bamako, Kayes, Koulikoro, Sikasso) afin d’accroitre l’impact des interventions respectives. De plus, la capacité des différentes structures sanitaires a été renforcée à tous les niveaux afin d’exploiter de manière durable et pérenne.
A Diamouténé

 

 

 

 

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