Nouvelle flambée des cas de contamination à la COVID-19 au Mali : Le ministère de la Santé exhorte les populations à se faire vacciner

Nouvelle flambée des cas de contamination à la COVID-19 au Mali : Le ministère de la Santé exhorte les populations à se faire vacciner

Le ministère de la Santé et du Développement social a organisé, le mardi 13 septembre 2022, dans ses locaux, sis à la Cité administrative, une conférence de presse dont l’objectif était d’informer et de sensibiliser les populations sur la flambée des nouveaux cas de COVID-19 constaté, depuis quelques semaines au Mali.
Ladite conférence était animée par Hamadoun Dicko, Conseiller technique au ministère de la Santé et du développement social, en présence du Directeur général de la Santé et de l’hygiène publique, Cheick Tidiane Traoré ; et du Pr Daouda Minta, membre du Comité scientifique pour la lutte contre la COVID-19.
Selon Hamadoun Dicko, l’objectif de cette conférence de presse était d’informer et de sensibiliser les populations sur la flambée des nouveaux cas de COVID-19 constatée depuis quelques semaines au Mali.
« Depuis quelques semaines, on constate une certaine remontée des cas de COVID-19, chez nous. Pour la journée du 10 septembre 2022, on a enregistré 88 cas confirmés, la veille, il y avait 119 cas. Cette tendance commence à susciter beaucoup d’interrogations.
Pour faire face à la situation, le ministère de la Santé et du Développement social rappelle à tous, le respect des mesures barrières à savoir : se laver régulièrement les mains au savon ou utiliser le gel hydro alcoolique, porter des masques, éternuer dans un mouchoir jetable ou dans le pli du coude, mettre entre vous une distance d’au moins 1 mètre. Du 24 août au 10 septembre 2022, il y a eu 456 malades dont 5 seulement restent hospitalisés. Les autres sont rentrés chez eux », a-t-il précisé.
Pr Daouda Minta, membre du Comité scientifique, confirme aussi que la flambée de la contamination à la COVID-19 en cours dans notre pays s’explique par l’abandon des mesures barrières par les populations.
« Pendant les vacances, les attroupements se sont multipliés à travers les manifestations culturelles. Les gens n’observent pas les mesures barrières pendant ces regroupements. Ainsi, les porteurs sains contaminent les autres dans la communauté. Toute chose qui entraine une augmentation du nombre de nouveaux cas », a-t-il expliqué.
Aussi, a-t-il fait savoir, il n’y a pas de lien entre la COVID-19 et le paludisme qui connait également au Mali une forte augmentation en cette période hivernale.
Quant au DG de la Santé et de l’hygiène publique, Cheick Tidiane Traoré, il dira que l’objectif est de « vacciner 70% de la population malienne soit plus de 9, 4 millions de personnes. Actuellement les chiffres sont faibles. Le taux de vaccination est de 18%. La vaccination est l’un des moyens les plus sûrs et efficaces pour prévenir la maladie à coronavirus et contribuer à réduire sa propagation.
Le vaccin permet d’éviter les formes graves de la COVID-19. La vaccination a été étendue à d’autres cibles afin d’obtenir une immunité collective. Il s’agit des personnes âgées de 12 ans et plus y compris les femmes enceintes et allaitantes. Une troisième dose est possible pour ceux qui veulent renforcer leur immunité. Ceux qui ont reçu leur première dose avec AstraZénéca peuvent compléter leur vaccination avec le vaccin Johnson et Johnson », a-t-il souligné.
Et d’ajouter : « Nous avons des vaccinodromes. La vaccination se fait dans les Centres de santé de référence, les Centres de santé communautaire, les quartiers, les villages, les hameaux et tous les lieux de regroupement. Nous exhortons les populations à se faire vacciner. Si nous parvenons à avoir une bonne couverture vaccinale, nous aurons plus de chance de protéger les populations ».

Media Elles