Affaire de militaires ivoiriens arrêtés à l’aéroport international Bamako-Sénou
Les précisions de la Minusma
Depuis ce dimanche soir, les réseaux sociaux sont envahis par une nouvelle d’arrestation de présumés mercenaires ivoiriens à l’aéroport international Modibo Keita de Sénou. Après le démenti des autorités militaires ivoiriennes, c’est au tour de la Minusma, à travers le responsable de sa communication, Olivier Salgado, d’apporter des précisions sur cette affaire.
Dimanche, en début de soirée, de nombreuses publications sur les réseaux sociaux ont évoqué l’arrestation de 49 présumés mercenaires ivoiriens à l’aéroport international Modibo Keita de Bamako Sénou. Heureusement, les rumeurs ont vite été démenties même si certaines personnes continuent de faire croire à un complot contre la Transition.
En tout cas, la mission de l’ONU au Mali a décidé d’apporter ce jour sa part de vérité. Son chef de communication a fait des publications sur les réseaux sociaux pour rétablir les faits.
Selon Olivier Salgado, « Les soldats interpellés hier dimanche à l’aéroport de Bamako ne font pas partie de l’un des contingents de la MINUSMA. Ces soldats sont déployés depuis plusieurs années au Mali dans le cadre d’un appui logistique pour le compte de l’un de nos contingents ».
D’après lui, « la relève des militaires aurait été notifiée aux autorités maliennes depuis le 10 juillet dernier ».
Selon toujours les informations détenues par la Minusma, « leur relève du 10 juillet aurait été préalablement communiquée aux autorités nationales ».
Aussi, explique Monsieur Salgado, « Les Éléments Nationaux de Soutien (NSE) sont des effectifs nationaux déployés par les Pays Contributeurs de Troupes, en soutien à leurs contingents ».
Il s’agit « d’une pratique communément appliquée dans les Missions de maintien de la paix. Ils ne sont pas comptabilisés dans les effectifs de la MINUSMA ».
Aussi, en la matière, « les relèves des contingents de la MINUSMA sont planifiées et s’effectuent en accord avec les autorités maliennes ».
Enfin, le porte-parole de la Minusma conclut que la mission onusienne « œuvre à ce que les relèves de contingents originaires d’Afrique de l’Ouest, qui accusent un retard du fait de l’absence des autorisations requises, puissent intervenir au plus tôt ».